La pêche est devenue en l'espace de quelques décennies une véritable boucherie de masse qui ravage nos océans, berceau de vie et à l'origine même de la vie sur Terre
C’est en regardant un fabuleux documentaire sur la pêche que je me suis rendu compte de l’avenir néfaste qui guettait nos océans. Ce hameau de vie qui occupe plus de soixante-dix pourcents de notre belle Terre : La planète bleue. Cependant, une menace pèse sur la biodiversité marine qui est pourtant à l’origine même de la vie sur Terre et qui est d'une vitalitée absolue pour nous. En effet, en plus de nous nourrir, ces animaux dotés d’une véritable intelligence produisent du phytoplancton qui absorbe l’équivalent de quatre fois plus de carbone par an que la forêt Amazonienne.
Lorsque nous mangeons du poisson, nous sommes pourtant loin de nous douter que nous contribuons à favoriser une boucherie de masse qui en plus de détruire la vie marine mène probablement à notre extinction...
Avant de plus développer voici quelques chiffres qui vont vous permettre de mieux comprendre le sujet :
On pêche Soit
2 700 milliards de poissons/an 5 millions/minute
La pêche au chalut ravage Soit
1.5 milliards d'hectares/an 4 316 terrains de football/minute
93 % du C02 mondial est retenu dans les océans grâce aux plantes aquatiques, aux coraux et aux algues
Sur 1/2 hectare, les plantes aquatiques peuvent absorber 20 fois plus de carbone que les forêts
Entre 11 000 et 30 000 requins sont tués chaque heures, quant à eux ils tuent environ une dizaine de personnes par année
Ces chiffres horrifiants semblent presque faux et pourtant ils nous permettent de constater l’étendue du massacre.
Si rien n'est fait les océans pourraient être dépourvus de poissons d'ici à 2048 et 90 pourcents des récifs coraliens pourraient avoir disparus deux ans plus tard, en 2050.
La soif de richesse, une eau salée...
La principale raison est pourtant simple, l'argent est encore une fois au centre de toutes les attentions. Cette soif de richesse agit pourtant comme l'eau salée, plus nous en buvons et plus nous avons soif. Ce n'est pas anodin si la population de thon rouge a baissé de manière absolument significative depuis quelques décennies pour atteindre moins de 3% lorsque l'on sait qu'un seul de ces thons peut se vendre au marché de Tokyo plusieurs millions de dollards. Cette même industrie du thon qui a elle seule rapporte plus de 42 milliards de dollards par an menace non seulement le thon mais notamment les dauphins qui sont à la fois capturés pour alimenter les parcs aquatiques et tués pour favoriser l'afflux de thon.
Tous corrompus
Au fil du reportage nous constatons que la pêche n'est autre qu'un réseau mafieux dont les ficelles sont tirées par les plus hautes sphères de l'Etat qui s'appuient notamment sur les organisations non gouvernementales, aussi abrégées ONG, pour laisser libre court à cette pratique qui n'a rien de durable. C'est notamment le cas de l'industrie des ailerons de requin qui pèse plusieurs milliards de dollards. Les requins sont pêchés puis leurs ailerons sont coupés dans le but d'être expédiés en Asie pour en faire de la soupe, étonnant lorsque l'on sait que ce met n'a aucune valeur nutritionnelle et un goût inintéressant, encore une fois c'est le prix de vente de ce plat qui fait son succès.
Les labels en question
Les labels ne sont qu'un leurre pour faire perpétuer cette industrie et tromper les consommateurs. C'est notamment le cas du label "dolphin safe" qui est présent sur les emballages de thon et qui justifie de la préservation des dauphins. Pourtant, aucune vérification n'est faite quant au respect de ce label et ce n'est pas étonnant lorsque l'on apprend que ce label est établi par le Earth Island Institute qui est en fait la même ONG que la Plastic Pollution Coalition qui est totalement corrompue.
La pollution
Curieusement ou logiquement, c'est bien les déchets dûs à la pêche qui sont les plus présents dans les océans. En effet, on estime que 46 pourcents des déchêts sont des filets de pêche et qu'il faut ajouter à ce pourcentage tout un tas de matériel de pêche. Faut-il alors encore continuer à s'indigner des pailles en plastique lorsque l'on sait que celles-ci représentent seulement 0.03 pourcents du plastique dans les océans plutôt que d'agir sur la véritable menace ? Notez bien que les filets de pêche sont conçus pour tuer contrairement aux pailles.
Un autre documentaire diffusé sur M6 mettait en évidence le fait que le plastique favorisait la prolifération de maladies comme le Vibrio qui va contaminer le corail et participer à sa lente destruction.
Les solutions pour résoudre ces problèmes ne font pas encore l'objet d'une attention particulière et nous préférons nous concentrer sur d'autres enjeux plutôt que de sauver nos océans. Il faudra pourtant bien en tenir compte car il est l'un si ce n'est le plus important enjeux pour préserver notre espèce !
« Personne ne peut tout faire mais chacun peut faire quelque chose. » Sylvia Earle, Océanographe et exploratrice, considérée comme une légende vivante dans le domaine
-
Hypure13-02-2022Un sujet des plus important, merci d’en parler et de nous ouvrir les yeux !
-
grey10-02-2022On se rend vraiment pas compte de notre monde actuel et de les conséquences qu'on peut avoir... Bel article qui nous montre la futilité de la vie...
-
Carp09-02-2022J'ai lu jusqu'au bout sans m'ennuyer, très bel article et très "beau" sujet. Malheureusement, les gouvernement s'en foutent un peu on dirait et c'est vraiment con de leur part ç'a m'énerve