Addicted ft. Zerb & INK The Chainsmokers

DraftCity ~ Les drag-queens sont-elles en danger ?

Les drag-queens sont-elles en danger ? Publié le 2024-09-27 19:33:52

Explorons l'actualité des Drag Queens dans le monde et leur passé !

 

Avant toute chose, une drag queen est une personne qui se ”déguise” temporairement, ou cela peut parfois représenter une extension de sa propre personnalité. Cela peut prendre l’apparence d’une femme, d’une créature, ou d’un clown ; il existe de nombreux styles de drag queens. Pour une apparence masculine, on parle alors de drag king.

 

Le drag (qui signifie "Dressed as a Girl" : habillé comme une femme) existe depuis l’Antiquité, notamment dans les théâtres athéniens, où les hommes jouaient des rôles féminins.

Au début du 21ème siècle, le drag connaît un véritable essor grâce à la célèbre émission “RuPaul’s Drag Race” aux États-Unis en 2009. C’est une véritable révolution pour le drag ! Depuis plus de 16 ans, nous découvrons de nouvelles drag queens chaque année, avec des styles et des origines variés. Cela a réellement fait rayonner cet art dans le monde et a élargi cette communauté.

 

Cependant, il reste des régions du monde où l’art du drag, et plus généralement la communauté queer LGBTQIA+, est réprimé. Dans de nombreux pays, notamment en Afrique, au Moyen-Orient, et en Asie, les droits des personnes LGBTQ+ sont limités, voire criminalisés. Les drag queens y sont souvent confrontées à la répression, aux agressions, ainsi qu'à des lois qui criminalisent leur identité ou leur expression.

Par exemple, dans des pays comme l'Arabie Saoudite, l'Iran ou le Nigeria, des lois fondées sur des interprétations religieuses strictes interdisent l'homosexualité et le travestissement.

 

Tout changement dans la société suscite la haine de certains. Même dans des pays où la culture drag est populaire, des tensions naissantes sont clairement visibles. Aux États-Unis, bien que les drag queens aient gagné en visibilité, des mouvements conservateurs cherchent à limiter leur présence, en particulier lors d'événements familiaux comme les Drag Queen Story Hours (heures de conte pour enfants avec des drag queens). Plusieurs États conservateurs ont introduit des lois visant à interdire ces événements dans les écoles ou les bibliothèques, sous prétexte de protéger les enfants. Il est important de comprendre que les drag queens s’adaptent en fonction de leur public. Un spectacle en boîte de nuit ne sera pas le même (en termes de tenue, d'expressions, de langage, etc.) que dans une bibliothèque !

 

On constate le danger d’exercer cet art à la lumière des propos tenus, notamment lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024. En effet, la direction artistique a été assurée par Daphné Bürki et Thomas Jolly, deux personnes queer et alliées de la communauté LGBTQIA+. Daphné Bürki est jurée dans la version française de Drag Race. Ils ont décidé d’y intégrer des drag queens, des personnes queer, des personnes racisées, ainsi que des femmes et des hommes transgenres, représentant toutes les minorités possibles. Parmi eux, on a pu observer les célèbres drag queens Nicky Doll, Piche, Kam Hugh, Minima Gesté et Paloma.

Évidemment, des critiques ont été émises, suscitant une très grande polémique sur l’application X. Marion Maréchal-Le Pen, une figure de l’extrême droite française, a ouvertement critiqué la cérémonie, la qualifiant de "propagande woke" et déplorant le manque de respect pour les valeurs traditionnelles, notamment en ce qui concerne la représentation des drag queens et des personnes racisées en France.



De plus, Minima Gesté a porté la flamme olympique à Paris, ce qui a suscité de nombreuses réactions négatives. De nombreux commentaires homophobes et transphobes, relayés en grande partie par des groupes d'extrême droite, l’ont attaquée, notamment sur les réseaux sociaux. La maire de Paris, Anne Hidalgo, a fermement dénoncé ces attaques, réaffirmant son engagement à promouvoir l'égalité et à lutter contre toutes formes de discrimination​.https://images.draftcity.fr/1727360743_0.png

 

Enfin, étant donné qu'il m’est impossible de tout énoncer, la participation de Keiona, grande gagnante de la saison 2 de Drag Race France en 2023, à Danse avec les Stars a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. Comme pour Bilal Hassani, certains internautes ne comprennent pas qu’un “homme” puisse danser avec un autre homme. De plus, elle a souvent été en haut du classement, et cette excellence lui a attiré des critiques de la part de certains téléspectateurs. Ils estiment que son niveau de danse est trop élevé par rapport aux autres participants, en raison de son expérience dans la scène ballroom, où elle est une figure reconnue (il fallait bien qu’ils trouvent quelque chose à dire).

En conclusion, les drag queens sont en effet exposées à des dangers, bien que ceux-ci varient considérablement selon les régions et leurs gouvernements. Elles continuent de symboliser à la fois l'art, la liberté d'expression et, dans de nombreux cas, la résistance face à des sociétés patriarcales ou conservatrices. Leurs luttes et leur visibilité sont loin d'être achevées, alors que la répression et l'opposition restent fortes partout dans le monde. Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir !

 

https://images.draftcity.fr/1727285619_2.pnghttps://images.draftcity.fr/1709036459.pnghttps://images.draftcity.fr/1720472847_0.png




Commentaires de l'article
Oups! Tu as été arrêté par Frank ! Pour commenter, tu dois te connecter à ton compte DraftCity.
  • Fame
    27-09-2024
    <3