Le mois de mai est connu par ses nombreux jours fériés et ses avantages, découvrons-en davantage à travers cet article !

Bonne nouvelle, si vous avez programmé de partir en long week-end, 5 dates sur 11 tomberont un vendredi ou bien encore un lundi cette année.
D'autres jours fériés en semaine, notamment au mois de mai seront l'occasion de faire le pont en posant un jour supplémentaire sur votre planning ou en emploi du temps.

 

C'est rare mais pas inédit. En mai 2024, nous pourrons profiter de deux jours fériés consécutifs à savoir le mercredi 8 mai pour la victoire de la guerre de 1935 à 1945 ainsi que le jeudi 9 mai férié pour l'Ascension. Les élèves et enseignants dans les établissements scolaire de France profiteront donc d'un très grand et long pont puisque les écoles resteront fermées le vendredi 10 mai et samedi 11 mai donnant ainsi un week-end de 5 jours au minimum c'est-à-dire la durée d'une semaine de cours.

L'année 2024 nous réserve quelques surprises pour les jours fériés car dix des onze jours fériés durant l'année complète tombent en semaine. Il y aura deux grands ponts à savoir le jeudi de l'Ascension et de l'Assomption, et également cinq petits ponts de deux ou trois jours comme le jour de l'an, le lundi de Pâques, le lundi de Pentecôte ou bien encore la Toussaint et l'Armistice. Enfin, le premier et huit mai tomberont, eux, un mercredi.

Le calendrier ne se montre pas toujours bienveillant pour les personnes travaillant : quatre fois tous les cent ans environ, le 8 mai, anniversaire symbolique de la capitulation de l'Allemagne nazie mais aussi le jour de l'Ascension. Cela a été le cas en 1975, 1986, 1997 ou encore en 2008. La prochaine séquence est prévue à partir des années 2059 minimum. Elle aura lieu ensuite en 2070 puis 2081 et 2092. Avec dix jours fériés qui tombent en semaine, l'année 2024 est le cas de figure le plus favorable pour les français et les personnes en emploi.

 

Lorsqu'un salarié ou employé travaille pendant les jours fériés, son employeur ou directeur doit le rémunérer. Il existe des dispositions légales qui s'appliquent alors directement au salarié : la réglementation en termes de rémunération est différente si le jour férié est chômé ou,au contraire, s'il est travaillé au sein de l'entreprise du salarié.

Concernant la rémunération du salarié pour un jour férié chômé dans l'entreprise : selon l'Article L.3133-3 du Code du travail, l'absence au travail du salarié en ce jour férié chômé ne peut faire l'objet d'une perte de salaire. Cette règle est applicable notamment pour un salarié qui a, à son actif, au minimum 3 mois d'ancienneté au sein de l'entreprise.

Pour la rémunération du salarié pour un jour férié travaillé, la loi ne prévoit pas de majoration du salaire de l'employé. Ce jour férié est convenu à être travaillé dans les conventions collectives de l'entreprise en raison de la nature de ses activités. Cependant, les salariés de ce type d'entreprise peuvent se renseigner sur leur convention collective, sachant que certaines conventions peuvent prévoir des dispositions plus favorables à savoir en majoration de la rémunération pendant les jours fériés.

Par ailleurs, le salarié a le droit de bénéficier de la règle du maintien de salaire si son jour de repos tombe un jour férié légal, quelle que soit la nature de son contrat de travail. Les salariés saisonniers sont également concernés par ces dispositions si la durée de leurs contrats saisonniers cumulés est de moins de trois mois au sein de celle-ci. En revanche, ces règles ne touchent pas les travailleurs à domicile, les intermittents et les salariés temporaires pour les rémunérations du 1er mai selon l'Article L.3133-6 du Code du travail.

 

Bonne nouvelle, l'année 2025 sera à peu près identique à celle-ci avec de nombreux jours fériés et des ponts !