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DraftCity ~ Tame Impala, pépite des antipodes

Tame Impala, pépite des antipodes Publié le 2022-12-23 19:37:08

Encore relativement peu connu en France mais globalement dans le monde anglo-saxon, le projet musical Tame Impala fera l'objet d'un article en raison de la beauté pure de sa musique ainsi que par sa pure grandeur qui sert si bien un genre musical que DraftCity vous fera découvrir par la même occasion.

 

(i) Tame Impala, supergroupe ou petit solo ?

 

Si vous n'êtes pas assez cultivé en la matière, il est vous est tout de suite venu à l'esprit que Tame Impala n'était, ni plus, ni moins, qu'un groupe de rock quelconque tout droit sorti des plages californiennes côtoyées par des hippies et des amateurs de stupéfiants. D'une part, vous n'auriez pas eu réellement tort puisque Tame Impala a vu le jour à Perth, en Australie, gardant donc le côté plage sous 40°c avec un stick dans la bouche. D'autre part, par contre, le côté boys band, ça n'est que pour les concerts à travers le monde. En réalité, Tame Impala, c'est un projet musical né de l'esprit du multi-instrumentaliste Kevin Parker (v. ci-contre), en 2007, celui-ci ayant fait ses débuts en composant des sons chez lui avant de les poster sur MySpace, ce qui a attiré l'attention du label Modular Recordings l'année suivante, faisant de Kevin Parker un membre du petit club de personnes sachant faire quelque chose chez soi, même le confinement ne vous a pas incité à produire quelque chose de consistant comme Tame.

 

(ii) La musique psychédélique, un de ses nombreux, jolis traits

 

Si Kevin Parker, qui sera nommé Tame Impala par souci de continuité, n'est pas véritablement connu en dehors de l'anglosphère, sa marque de fabrique lyrique, à savoir la musique psychédélique, l'est peut être un peu plus si l'on compte le nombre de crackheads présents en France. Cette affirmation est révélatrice de ce qu'est la musique psychédélique. Vous êtes totalement sans savoir que le terme "musique psychédélique" est très large, et peut désigner tout et n'importe quoi relatif à Woodstock ou du mouvement Peace'n'Love pour vous, ignorants dans le domaine et dans bien d'autres. Pourtant, nous sommes parvenus à définir ce mouvement comme celui rappelant les effets de la LSD,  une drogue hallucinogène. Cet article se limitera à trois sentiments repris par la musique psychédélique ayant trait à l'usage de la LSD :

(a) Celui de la transcendance de la notion même du temps,
(b) L'altération de la conscience et de la connaissance,
(c) La confusion, ou la dynamisation, de concepts et de formes dans l'espace-temps.

Dans ses morceaux, le bel australien à la chevelure soyeuse tente, avec succès, de mimiquer, de reproduire les effets du psychotrope mentionné, à l'insar d'artistes tels que le légendaire Jimmi Hendrix ou les grands membres de Beatles, qui, eux aussi, tentaient d'évoquer de tels effets dans leurs chansons. Ainsi, l'usage de drogues pourrait vous inciter enfin à faire quelque chose de votre vie, sans finir dans une cellule de désintoxication pour avoir volé une statue de Baby Jesus, tout ça pour être libéré par Saul Goodman

 

(iii) Un succès évident à travers quelques albums

 

Chez lui, au pays des kangourous et de la Vegemite, son premier album, Innerspeaks (2010), a reçu de fortes critiques favorables, avec un petit plaqué or pour décorer de succès local. Pourtant, si, plus tard, un autre album, Lonerism (2012), a reçu un succès similaire en Australie, aux États-Unis et au Royaume-Uni, c'est l'album Currents (v. ci contre), sorti en 2015, mélangeant musique psychédélique à la disco et au R&B, avec des teinte d' électropop, avec quelques titres comme Let it Happen, Nangs, ou bien The Less I Know The Better. Fusillé de nombreuses critiques positives par quelques noms comme The Guardian, Rolling Stone ou Metacritic, Currents (2015) a donné à Tame Imapla son grand succès, avec 120,000 copies vendues aux États-Unis, et l'award du meilleur album des ARIA Music Awards 2015. Aujourd'hui encore, entouré de ses gars qui l'accompagnent exclusivement durant les concerts, Tame Impala se produit encore à travers le monde entier, et a récemment sorti un son avec le groupe prophétique britannique Gorillaz, New Gold.

 

Si l'on devait résumer, Tame Impala, c'est un australien nommé Kevin Parker, qui a su exploiter ses soirées à fumer de bons joints de cannabis (et d'autres choses) à travers la musique et qui en est parvenu à être décoré pour le bel art qu'il produit, de quoi rendre jaloux les potheads à la peau huileuse et les yeux explosés qui n'arrivent pas à percer sur SoundClound avec leurs deux, trois sons éclatés produits par leurs esprits tout aussi eclatés.

DraftCity vous remercie de votre lecture,
et vous souhaite une bonne soirée.

 




Commentaires de l'article
Oups! Tu as été arrêté par Frank ! Pour commenter, tu dois te connecter à ton compte DraftCity.
  • Hypure
    23-12-2022
    archi fan